Encore une fois tout est parti d'un évènement en apparence anodin, un vexation de plus contre les ouvriers de l'usine Tata (automobiles) de Jamshedpur quand ce 25 décembre la colère des prolétaires a une nouvelle fois éclaté en Inde.
samedi 5 janvier 2013
dimanche 30 décembre 2012
Fragments de la révolte ouvrière internationale - Décembre 2012
Numéro 3 - Bulletin d'actualité de la révolte ouvrière internationale du dernier trimestre publié par Alerte Rouge-Spartakiste.
L'objectif de ces fragments de révolte n'est pas la contemplation
spectaculaire d'une succession de révoltes formelles mais la
contribution à la compréhension de la faillite globale du capitalisme
par sa remise en cause à travers les formes de lutte de la classe
ouvrière.
Inde : des ouvriers agricoles brûlent la maison du patron
Plusieurs centaines d'ouvriers agricoles d'une plantation de thé de la région de l'Assam ont mis le feu à la maison de leur patron. Environ 700 ouvriers ont décidé dans la soirée du 26 décembre de se venger des conditions d'exploitation capitalistes, mettant ainsi un terme à un conflit sans issue de deux semaines entre l'employeur et les ouvriers. Le patron et sa femme sont décédés dans l'incendie.
>>> Téhéran : assemblée générale de métallurgistes (Iran)
>>> Haïti : lutte des ouvrières de la sous-traitance
>>> Portugal : grève des dockers dans les quatre principaux port du pays
>>> Angola : prison pour les grévistes (secteur pétrolier)
samedi 29 décembre 2012
Rosa Luxemburg - Le travail salarié (1907)
Toutes
les marchandises s'échangent à leur valeur,
c'est-à-dire d'après le travail socialement nécessaire
contenu en elles. Si l'argent joue le rôle d'intermédiaire,
cela ne change rien à ce fondement de l'échange :
l'argent n'est que l'expression du travail social, et la quantité
de valeur contenue dans chaque marchandise s'exprime par la quantité
d'argent pour laquelle la marchandise est vendue. Sur la base de
cette loi de la valeur, il règne une égalité
complète entre les marchandises sur le marché. Il
régnerait aussi une égalité complète
entre les vendeurs de marchandises s'il n'y avait pas parmi les
millions de marchandises différentes qui s'échangent
sur le marché, une marchandise de nature tout à fait
particulière : la force de travail. Cette marchandise est
apportée sur le marché par ceux qui ne possèdent
pas de moyens de production permettant de produire d'autres
marchandises. Dans une société qui repose sur l'échange
des marchandises, on n'obtient que par voie d'échange.
Quiconque n'apporte pas de marchandises, n'a pas de moyen de
subsistance. La marchandise est le seul titre donnant à un
homme l'accès à une part du produit social, part
qu'elle mesure en même temps. Tout homme obtient en
marchandises de son choix une part correspondant à la quantité
de travail socialement nécessaire qu'il a fourni sous forme de
marchandise. Pour vivre, tout homme doit donc fournir et vendre une
marchandise. La production et la vente de marchandises est devenue la
condition de l'existence humaine. Pour produire n'importe quelle
marchandise, il faut des moyens de travail, des outils, etc., des
matières premières, un lieu de travail, un atelier avec
les conditions nécessaires du travail, éclairage, etc.,
enfin une certaine quantité de nourriture pour vivre pendant
la durée de la production et jusqu'à la vente de la
marchandise. Seules quelques rares marchandises négligeables
peuvent être produites sans moyens de production, par exemple
les champignons ou les baies récoltés dans la forêt,
les coquillages ramassés sur le rivage. Même là,
il faut quelques moyens de production, des paniers par exemple, et en
tout cas des vivres permettant de subsister pendant ce travail. La
plupart des marchandises exigent des frais importants, parfois
énormes, en moyens de production, dans toute société
de production marchande développée. A celui qui n'a pas
ces moyens de production, qui ne peut produire des marchandises, il
ne reste plus qu'à s'apporter lui-même, c'est-à-dire
sa propre force de travail, comme marchandise sur le marché.
dimanche 23 décembre 2012
Industrie alimentaire anglaise : révolte victorieuse des ouvriers
Le patronat a cédé devant la combativité ouvrière. Après un début de grève amorcé le 14 décembre sur plusieurs sites de la compagnie agro-alimentaire 2 Sisters Food Group dans la région de West Midlands (Angleterre) les capitalistes ont fait des propositions afin de répondre aux revendications (salaires et conditions de travail) des employés.
vendredi 7 décembre 2012
Birmanie : grève des ouvriers de l'industrie du bois de Taw Win
Plusieurs centaines d'ouvrier de l'industrie du bois de Taw Win (Birmanie) ont protesté cette semaine contre les conditions de travail, c'est à dire contre les méthodes de management de surexploitation de la classe ouvrière.
Contestant les méthodes employées par la direction de l'entreprise pour diviser les travailleurs entre eux les ouvriers ont cessé le travail et avaient appelé auparavent à un rassemblement face au siège de l'entreprise au coeur de la capitale Yangoon. Cette fois ci la mobilisation a été circonscrite à Mayangon Township.
Vidéo de la mobilisation (sous-titres en portugais) :
samedi 1 décembre 2012
Emeutes anticapitalistes en Slovénie
Plusieurs milliers de travailleurs slovènes se sont rassemblés dans la capitale de la Slovénie, Ljubljana, afin de protester contre l'offensive capitaliste, appelée "mesures d'austérité", et menée dans ce pays par un gouvernement de "centre-droit". A l'issue de la manifestation des affrontements ont éclaté avec les forces de l'ordre, blessant dix policiers.
dimanche 25 novembre 2012
Californie : luttes ouvrières dans les transports
L'aéroport international d'Oakland (Californie) et le port maritime de la ville ont été bloqués par un mouvement de grève des ouvriers de la maintenance ce début de semaine. A l'extérieur du port pendant la journée de grève, les ouvriers ont empêché les routiers de charger ou décharger leurs marchandises. Le blocage a été un succès : la solidarité et la détermination des grévistes jouant alors un rôle décisif.
mardi 20 novembre 2012
Paul Mattick - Rosa Luxemburg contre Lénine (1935)
I
Rosa Luxemburg
et Lénine se sont formés l’un comme l’autre au sein de la
social-démocratie dont ils furent des figures éminentes. Leurs œuvres à
chacun devaient non seulement exercer une influence considérable sur les
mouvement ouvriers russe, polonais et allemand, mais encore avoir une
portée historique universelle. Car tous deux incarnèrent l’opposition au
révisionnisme et au réformisme inhérents à la II° Internationale, et
leurs noms restent indissolublement liés à la réorganisation du
mouvement ouvrier pendant et après la guerre mondiale. Ces marxistes, à
la personnalité d’une trempe exceptionnelle, qui ne séparèrent jamais la
théorie d’avec la pratique, furent – pour reprendre une expression
chère à Rosa Luxemburg – des « chandelles brûlant par les deux bouts ».
Tout en s’étant assignés une mission
identique – à savoir: faire sortir le mouvement ouvrier du marais où il
se trouvait enlisé et le lancer à l’assaut du capitalisme – Luxemburg et
Lénine empruntèrent des voies différentes, sinon même opposées. Sans
que faiblisse l’estime qu’ils éprouvèrent toujours l’un pour l’autre,
ils se heurtèrent vivement à propos des questions fondamentales de la
stratégie et des principes révolutionnaires. Il est permis d’affirmer
d’emblée que sur bien des points essentiels leurs conceptions
respectives diffèrent comme le jour et la nuit ou, plus exactement,
comme les problèmes de la révolution bourgeoise et les problèmes de la
révolution prolétarienne. Maintenant que tous deux ont disparu, il n’est
pas rare de voir des léninistes inconséquents s’efforcer, pour des
raisons politiques, de concilier Lénine et Rosa Luxemburg, et de
minimiser ce qui les opposa; mais il s’agit là tout bonnement
d’incroyables falsifications de l’histoire, qui ne servent que les
falsificateurs et pour un temps seulement.
dimanche 18 novembre 2012
Manutention : 500 travailleurs occupent l'aéroport de Fiumicino (Rome)
Environ 500 travailleurs romains de la manutention de l'aéroport de Fiumicino se sont mobilisés pour rendre hommage à leur collègue manutentionnaire décédé lors d'une manoeuvre de manutention nécessitant l'usage d'un chariot élévateur.
En dehors d'un hommage à un camarade, c'est une protestation contre les conditions d'exploitation capitalistes, maquillées en "accident du travail" là où les travailleurs ne voit rien d'accidentel mais déduisent de leurs conditions d'exploitation une conséquence logique.
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